Le projet
2ème journée citoyenne - 5 mai 2011
THÈME : LA CHARTE DES DROITS ET LIBERTÉS DE LA PERSONNE ACCUEILLIE
Thème : La charte du handicap
Dans le cadre des journées citoyennes des personnes en situation de handicap mental nous proposons, aux établissements sociaux qui souhaitent participer au séminaire organisé par les usagers, de travailler durant l’année 2010-2011 sur le thème de la charte.
Nous savons qu’il existe différents textes sur ce sujet : de la déclaration des droits de l’homme jusqu’à des écrits plus récents. Aujourd’hui, d’autres textes, notamment sur l’égalité des droits et des chances, ont vu le jour dans notre secteur.
Différentes chartes existent mais, quelles est la place de ces documents ? Quelles valeurs ont-ils dans la vie des usagers et des personnes en situation de handicap mental ? La plupart du temps, c’est un texte accroché sur un panneau d’affichage ou annexé à un livret d’accueil expliqué une fois, et revisiter quelquefois, lorsqu’il n’est pas oublié.
Notre objectif est d’introduire une activité dans les établissements participants au projet. Elle aurait pour but de rechercher les origines, les différents textes, les significations des articles pour aboutir à une synthèse où les usagers apporteraient leurs points de vue pour écrire et proposer leurs travaux lors du séminaire.
Présentation
Ce projet s’adresse à des établissements qui travailleront ensemble sur la charte du handicap.
Ceux-ci devront suivre un cahier des charges :
1) La mise en place à partir de septembre 2010 par l’éducateur porteur du projet d’un atelier citoyen avec pour objectif de travailler sur la charte du handicap. Ce travail peut prendre plusieurs formes :
Travail historique
Travail artistique (peinture, théâtre, poésie, mise en scène, chanson…)
Travail sur le texte et la création d’une charte
2) La participation régulière aux réunions de l’ensemble des porteurs de projet pour le suivi et la mise en forme. Ces réunions se dérouleront en plusieurs étapes :
a) L’étude avec différents intervenants qui nous éclaireront sur l’historique et les différentes chartes existantes.
b) Les porteurs de projet devront utiliser ces connaissances et les différents contacts qui seront mis à leur disposition pour animer leur atelier de façon à structurer leur travail.
c) Les porteurs de projet rendront compte de l’avancée de leurs travaux lors des réunions et seulement à partir de cette étape ils pourront venir avec des usagers pour participer au débat.
3) La création d’un site éducatif pour chaque établissement participant devra être envisagée, ce sera le moyen de communication entre les groupes de travail (ces sites peuvent être une vitrine pour montrer les différentes activités menées, réalisées dans les structures). Il en découle que les porteurs de projet devront participer à l’apprentissage de la gestion de ce site, ceci faisant partie du projet.
4) les moyens financiers pour créer et mettre en place toutes ces formations nous amène à demander une participation financière forfaitaire à chaque établissement, celle-ci s’élève à 300.00 € (Cette participation inclue la création d’un site éducatif pour l’établissement, la formation pour la gestion du site et les intervenants au sein de chaque établissement sur le sujet traité). Toutefois, les établissements qui ne souhaitent pas créer de site, participeront à hauteur de 100.00 €.
5) Créer des contacts politiques pour que les différents groupes puissent se rendre à l’Assemblée Nationale, au Sénat afin de réaliser et de comprendre le fonctionnement des institutions françaises.
6) Créer des groupes de travail avec des élus de la Nation pour développer les connaissances et interroger directement les élus.
Les partenariats
Avec les centres de formation le partenariat pourrait être basé sur deux axes :
1) Un partenariat avec les cadres en formation : ces étudiants cadre travailleraient directement avec les directeurs organisateurs pour trouver des partenaires associatifs, des intervenants, des parrains. Ils suivraient les réunions et participeraient aux comptes rendu réguliers. Ils aideraient à l’organisation finale et soutiendraient les porteurs de projets au niveau de la rédaction, ils contribueraient ainsi à repousser les frontières, à créer de nouveaux contacts et à élargir l’espace d’action éducative (ceci servirait d’approche de travail en réseau pour ces cadres en formation)
2) Un partenariat avec les étudiants éducateurs pour construire l’activité. Ils travailleraient directement avec le porteur de projet dans les établissements. Ils aideraient à la mise en place de l’activité, ce qui leur permettrait de comprendre comment fonctionne un travail en réseau, la richesse que constituent les échanges inter-établissements dans la construction d’un projet.
Ce partenariat pourrait s’envisager sur l’année scolaire avec l’intervention de ces étudiants lors de stages organisés avec le centre de formation Initiatives. Ils participeraient à l’atelier citoyen, et suivraient la réalisation du projet.